samedi 24 mars 2012

Le rituel du Taom-baovao malagasy renouvelé


Entre le sacré et la fête. La célébration du Taom-baovao malagasy préserve quelques signes identitaires du Malgache. Une cérémonie qui revêt une forte connotation symbolique.

Le Nouvel An malgache, ou l'histoire d'une identité à retrouver. Depuis quelques années, le Trano koltoraly malagasy tente et essaie, tant bien que mal, de remettre au goût du jour la célébration de cet événement.
Cette année, le cycle s'est renouvelé hier à 15 h 33. Pour la prochaine, le Nouvel An malgache sera fêté le 11 mars à 22 h 52.
« Avec l'avènement des nouvelles technologies, la date et l'heure où la terre et le soleil s'alignent sur une constellation zodiacale peuvent être déterminées par ordinateur », souligne Victorio Andriamihanta, coordonnateur du Trano koltoraly malagasy.
Toutefois, la méthode de calcul de la date ne fait pas encore l'unanimité parmi les traditionalistes de Madagascar. Il faut toutefois souligner que la célébration du Nouvel an malgache à Antananarivo ne concerne que les us et coutumes de cette partie de la Grande île.
Bon gré mal gré, loin des grands débats techniques et parfois identitaires que génère le « Taom-baovao malagasy », le célébrer permet de revivre une partie des traditions, de s'immerger dans l'authenticité de celles-ci.
Ancestral
Une pratique rituelle est ancrée dans le symbolisme et l'utilisation d'éléments comme l'eau, et le riz. Dans l'absolu, la célébration s'étale sur une période de un mois.
Le « fidiovana », le rite de purification, ouvre tout le cérémonial. Il doit embrasser tous les aspects de la vie de l'homme malgache. Du point de vue professionnel, social, spirituel ou bien autre, c'est une purification intégrale.
Ces rites comportent, bien sûr, des significations inhérentes à la tradition et à l'évènement qui est fêté. Empreint d'une vision universelle, le Malgache constate le caractère cyclique de la vie et des choses qui la marquent. D'ailleurs, cela se révèle à travers les nombreux proverbes.
Sans pour autant tourner en rond, la vie chez le Malgache est comme la roue, elle tourne tout en avançant dans une direction définie.
Le Nouvel An malgache apparaît donc comme le renouvellement de ce cycle, motivé par la continuité du « aina », le souffle vital.

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